Lotte à l'Armoricaine et souvenirs du Palombaro
Queues de Lotte à l’armoricaine…
…et souvenirs du Palombaro.
J’ai fait de nombreux chantiers de travaux sous marins en Bretagne. Une région magnifique avec cependant une mer pas toujours facile. Peu importe, nous étions de jeunes scaphandriers audacieux car nous avions vingt ans. Alors que de souvenirs émus en avons-nous gardé, de ces produits venus de la mer Aussi ne soyons pas ingrats avec les belles malouines que l’on faisait danser le soir, de retour de nos plongées en mer, des îles Chausey à celles de Minquiers…
Donc ma rappelant ce poisson délicat, passant devant un étal, je suis tombé à l’arrêt devant de belles queues de Baudroie, dites aussi de Lotte. J’en ai acheté une après l’avoir fait peler.
Nous étions quatre à table et je l’ai découpé en enlevant le reste de peau blanche, pour éviter que le chair devienne caoutchouteuse.
J’ai mis ces parts à dorer dans de l’huile d’olive, après les avoir farinés, et je les ai réservées.
Tout de suite après dans la poêle, j’ai fait revenir des échalotes ail en copeaux et persil
Une fois atteint le nacré des échalotes, j’ai jouté mes parts de lotte sur les copeaux d’ail mis en dernier, pour en absorber la senteur
Quelques belles giclées de cognac, du vin blanc et du muscat de Rivesaltes
Pour remplacer les tomates dont ce n’est pas la saison, j’ai choisi deux boites de Tomatocouli qui feront l’affaire
Des herbes thym, romarin, sariette…
Et une cuisson frémissante sous le couvercle pendant trente minutes.
Pendant ce temps faire cuire un pochon de riz blanc.
À table ! Amis du Palombaro !
Voilà une belle assiette, accompagnée d’un rosé Pey Neuf qui se marie très bien.
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