Le-Scaphandrier

Le-Scaphandrier

Un retour aux sources ?

Le scaphandre de Klingert

Nous utiliserons donc le mot « scaphandre », pour, évoquer l'appareil mis au point en 1797 par un Allemand, ingénieur de son état, dénommé Klingert.

Cet engin pourrait être apparenté facilement aux cuirasses des chevaliers du Moyen Âge car il se présente sous une forme impressionnante.

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La tête du plongeur est protégée par un casque en fer. Un cylindre métallique recouvre le corps de la poitrine jusqu'au ventre. La jonction entre le cylindre et le casque se fait par une pièce de cuir épais qui laisse néanmoins passer les bras jusqu'aux biceps.

Sur ces muscles, le cuir est serré très fort afin de faire étanchéité.

Il en est de même pour la partie basse de l’habit, toujours en cuir, en forme de pantalon qui descend jusqu'aux genoux.

Il est évident et cela sera découvert, lors des essais que le serrage autour des muscles du bras et des cuisses, bloquant la circulation du sang, fera apparaître des hématomes douloureux constatés lors de la sortie de l'eau sur la peau du plongeur.

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Qui plus est le volume d'air interne n'étant pas constant le vêtement de cuir se plaque et provoque des blessures surtout à la hauteur des articulations.

La respiration du scaphandrier est assurée par deux tuyaux reliés à une pompe en surface mise en action par des aides musclés. L'air est ainsi envoyé dans le casque et le plongeur respire  lors de son passage.

Le vêtement est donc en conséquence soit plaqué sur la peau, soit trop gonflé à certains moments propulsant son usager vers la surface. Pour remédier à cet inconvénient Klingert, invente, ancêtre de la ceinture de plomb, des cylindres de ce lourd métal fixé sur des anneaux d'une bande de cuir fixée autour de la taille.

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Il va par la suite améliorer son appareil et le rendre autonome, si il est possible d'employer cette expression, pour la réserve de l'air volumineuse qu'il va adjoindre son scaphandrier.

Il va effectivement construire une chambre relais à laquelle va être relié les deux tuyaux d'arrivée d'air. À l'intérieur de cette chambre un piston est actionné par une crémaillère dépendant d'une manivelle située à l'extérieur qui peut être tourné par le plongeur.

En tournant dans un sens il compresse l’air qui circule dans son casque alourdissant l'ensemble afin de descendre facilement vers le fond marin. La manoeuvre inverse allège le cylindre qui remonte avec le plongeur.

Tout ceci paraît en théorie d'un fonctionnement facile. Mais il reste peu d'informations certifiant la fiabilité de cet ingénieux système.

Il ne nous est parvenu que la relation d’une plongée de démonstration qui aurait eu lieu en juin 1797 dans la rivière Oder à proximité de Breslau.

Ce n'est pas Klingert qui procède à cet essai mais un nommé Frédéric Joachim.

Klingert, lui est resté sur la berge et prend des notes afin d'améliorer son invention.

Cependant afin de prouver une utilisation future se voulant professionnelle de son scaphandre, il demande au nommé Joaquim de scier un tronc d'arbre déposé à moins sept mètres au fond de la rivière.

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Cet essai est concluant, le scaphandrier remonte avec les deux morceaux de l'arbre sciés très convenablement.

Cet appareil spectaculaire figure parmi de nombreuses inventions qui ont foisonnées dans la seconde partie de ce 18e siècle, riche en innovations sous-marines de toute nature.

 

 



12/12/2013
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