Sur l'épave de la Panama
L’Or rouge de la frégate Panama
C’est l’une des plus vieilles épaves de navire de guerre à voiles et à vapeur.
Une frégate qui est lancée en 1843 à Rochefort possédant un moteur de 450 CV actionnant des roues à aubes, et un armement de 16 canons.
Le 16/11/1896 sert de cible pour essais de tir et coule après 21 coups au but.
C’est un nouveau roman où mon héros récurent le Gendarme de Porquerolles Julien Troubarède va avoir à intervenir.
Il va avoir à démêler un trafic de mobilier national sur la base du pillage des barres de cuivre rouge de l’épave de la Panama située à plus de 50 M de fond devant Toulon servant à joindre des bordées en chêne.
Ces pièces d’environ 10 Kg chacune seront utilisées pour créer du faux mobilier du second empire vendu sous le manteau.
Venant d’une épave les prix vont flamber !
Et bien sur cela débute :
Salle Drouot, vente aux enchères d’une pièce de mobilier unique.
- Mesdames et messieurs, nous en arrivons maintenant à la pièce maitresse de cette vente.
Je vous présente mobilier absolument unique à ce jour, un lit en cuivre rouge d’une facture artisanale provençale du second empire, dont la particularité se trouve être dans sa composition et ses origines.
Il est constitué de barres de ce métal, du cuivre rouge provenant de l’épave de la Frégate Panama coulée au large de Toulon par 80 M de fond.
Voir sur les documents joints, la carte du lieu du naufrage.
Les différents barreaux ont été remontés par des scaphandriers et confiés à un artiste se voulant anonyme pour créer ce véritable chef d’œuvre.
La première mise à prix est fixée à 50.000 €…
Et ceci ce n’est que le début car de nombreux personnages ne vont pas manquer de peupler ces pages d’aventures pour le moins picaresques quand on sait que l’on va y croiser tout d’abord notre gendarme, chef de la brigade de Porquerolles.
Viennent ensuite :
- Des plongeurs obscures car pratiquant un pillage nocturne.
- Une femme fatale Birgitta, technocrate bruxelloise, déjà connue, n’hésitant pas à payer de sa personne.
- Et qui sait, un scaphandrier corse le célèbre Michele Santuchristinacci.
Le tout en cours d’écriture…une affaire à suivre dans
« Les cahiers du Scaphandrier »
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