Le-Scaphandrier

Il a sa place parmi nous.

Je connais bien Jacques Tramaloni chez qui j’ai découvert une amitié fondée sur notre passion commune, l’admiration sans cesse renouvelée  des fonds marins de notre belle Provence.

Et aussi l’essentiel, son talent artistique pour traduire la dite passion sur des toiles d’une grande beauté.

Lui, il ne se plait qu’au milieu de ceux qui, comme nous, possède ce besoin de faire connaitre ou renaître l’histoire et la vie sous marine sous toutes ses formes. Soit auprès des plongeurs de loisirs et maintenant au milieu des plongeurs professionnels.

Etant chargé de l’histoire de la profession auprès des jeunes scaphandriers en formation à l’ENS, l’Ecole nationale des Scaphandriers sise à St Mandrier dans le Var, j’y distribue des conférences lors de chaque stage racontant des tranches de ma vie quand, en 1953, je suis devenu un bonnet rouge au sein de la Sogétram.

C’est à ce titre que j’y ai fait exposer  les toiles de Sylvaine Diot provenant des images sous-marines de son père Robert.

Dans le même esprit j’ai donc proposé d’en faire autant avec les toiles de Jacques, à mon ami Jérôme Vincent, le directeur de l’ENS.

J’étais sur de sa réponse car il approuve toutes mes idées, y compris les plus audacieuses. Nous en reparlerons prochainement.

Jacques à suivi, car pour lui, faire figurer ce qu’il ressent et le faire partager, c’est un acte de foi continu.

C’est ainsi que ses œuvres sont maintenant présentes sur les murs de la salle de cours de l’ENS, depuis le jour de la remise des certificats, à l’occasion de la fête de fin du dernier stage.

Elles se sont retrouvées aux meilleures places, admirées par tous et surtout par les nouveaux scaphandriers.

Avec en particulier des poissons totalement en vie comme on peut le voir.

Et comme nous sommes chez les pros, le célèbre sous marin Saga remis en état comme on peut le voir sur cette toile réaliste, par notre ami Michel Bourhis.